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Mariage, famille, divorcés remariés : le point questions par préfet de la Congrégation pour la doctrine de la foi

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Mariage, famille, divorcés remariés : le point questions par préfet de la Congrégation pour la doctrine de la foi



Mariage, famille, engagement pastoral envers les divorcés remariés : autant de thèmes abordés par le préfet de la Congrégation pour la doctrine de la foi, Gerhard Muller, dans un par le quotidien du saint Siège l’Osservatore Romano.


Selon Radio Vatican, la publication de cet article, autorisée par le Pape, veut donc rappeler la position traditionnelle de l'Eglise et n'a but de verrouiller par avance le débat Synode extraordinaire des Evêques consacré aux défis pastoraux de la famille dans le contexte de l’évangélisation, convoqué par le Pape François en octobre 2014 synodal.

Synthèse de l'article de Mgr Mueller
Le Mariage entre un homme et une femme baptisés est un sacrement qui touche la réalité personnelle, sociale et historique de l’homme : c’est ainsi que débute son article Mgr Mueller, qui de manière détaillée, rappelle les principaux documents de l’Eglise en la matière. A partir des Evangiles, on comprend comment le pacte qui unit intimement les conjoints est institué par Dieu lui-même. Les Pères de l’Eglise et le ont refusé le divorce et le deuxième mariage, excluant donc l’admission aux sacrements pour les divorcés remariés. La Constitution pastorale Gaudium et Spes, fruit du Concile Vatican II, rappelle ultérieurement que le mariage est une institution stable, fondée de droit divin et non dépendante du jugement de l’homme ». De rappeler aussi que tous les documents plus récents, signés par Jean-Paul II ou encore Benoît XVI, de 1981 à 2012, soulignent que les divorcés remariés ne peuvent communier, car leur condition de vie contredit l’union d’amour entre le Christ et l’Eglise que représente l’Eucharistie.

La nécessité d’accompagner les divorcés remariés
C’est ainsi que tous ces documents mettent bien en évidence la nécessité d’un accompagnement pastoral des divorcés remariés pour qu’ils comprennent qu’il ne s’agit pas d’une discrimination exercée à leur égard mais d’une fidélité absolue à la volonté du Christ. Il est possible de comprendre et de vivre le mariage comme sacrement uniquement dans le cadre du mystère du Christ. Si l’on sécularise le mariage ou si on le considère comme une réalité purement naturelle, l’accès à sa dimension sacramentelle demeure caché. Mgr Mueller souligne ensuite, l’importance de vérifier la validité du mariage à une époque comme la nôtre qui est en contraste avec la compréhension chrétienne de ce sacrement, notamment à son indissolubilité ou à l’ouverture à la vie. Étant donné que beaucoup de chrétiens sont influencés par cette mentalité, les mariages sont probablement plus souvent invalides de nos jours qu’ils ne l’étaient par le passé, parce que manque la volonté de selon le sens de la doctrine matrimoniale catholique et que la socialisation dans le contexte vivant de foi est trop réduite.

Eviter les bénédictions de liens irréguliers
C’est pourquoi une vérification de la validité du mariage est importante et peut conduire à une solution de problèmes. Là où il n’est pas possible de constater une nullité du mariage, l’absolution et la Communion eucharistique présupposent, selon la pratique éprouvée de l’Église, une vie commune « comme amis, comme frère et sœur ». Mais les bénédictions de liens irréguliers sont à éviter « dans tous les cas pour que ne surgissent pas chez les fidèles des confusions autour de la valeur du mariage». Mgr Mueller écrit encore : « Les nombreuses communautés matrimoniales qui se brisent aujourd’hui renforcent le scepticisme des jeunes à l’égard des décisions de vie définitives. D’autre part, l’idéal de la fidélité entre un homme et une femme, fondé sur l’ordre de la création, n’a rien perdu de son attrait, comme le révèlent des enquêtes récentes parmi les jeunes. La plupart d’entre eux aspirent à une relation stable et durable, en tant qu’elle correspond aussi à la nature spirituelle et morale de l’homme. En outre, il faut rappeler la valeur anthropologique du mariage indissoluble : celui-ci soustrait les conjoints à l’arbitraire et à la tyrannie des sentiments et des états d’âme ; il les aide à traverser les difficultés personnelles et à surmonter les expériences douloureuses ; il protège surtout les enfants, qui pâtissent le plus de la rupture des mariages.

Se séparer en cas de sitatuations douloureuses mais...
Certes, poursuit Mgr Mueller, il existe des situations dans lesquelles la coexistence matrimoniale devient pratiquement impossible à cause de graves motifs, comme par exemple en cas de violences physiques ou psychiques. Dans ces situations douloureuses, l’Église a toujours permis que les conjoints se séparent et ne vivent plus ensemble. Il faut toutefois considérer que lien conjugal d’un mariage valide perdure devant Dieu et que chacune des parties n’est pas libre de contracter un nouveau mariage tant que l’autre conjoint est en vie.

Il existe d’autres manières d’entrer en communion avec Dieu pour les divorcés remariés
L’article de Mgr Mueller répond ensuite à ceux qui suggèrent certaines solutions discutables, comme de laisser à la conscience personnelle des divorcés remariés la décision de s’approcher ou non de la Communion. Une proposition supplémentaire en faveur de l’admission des divorcés remariés aux sacrements consiste à invoquer l’argument de la miséricorde. La miséricorde de Dieu n’est pas une dispense des commandements de Dieu et des instructions de l’Église, rappelle Mgr Mueller qui termine son article par le souci pastoral à avoir pour les divorcés remariés, qui ne se limite pas à la question de la communion sacramentelle, mais entre dans une pastorale plus globale, car il existe d’autres manières d’entrer en communion avec Dieu.

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